Je me suis replongée dans le carnet de voyage que j’ai rédigé à l’occasion de mes vacances italiennes en octobre dernier et ai eu envie de sauter l’étape Florence/Sienne pour aborder ici tout de suite mon coup de cœur pour Bologne. C’est fou, plusieurs mois après, je me souviens encore à quel point j’ai accroché à cette ville et m’y suis sentie bien. Je vais faire dans le cliché touristique mais l’image de « Bologna la Grassa, la Dotta e la Rossa » (Bologne la Grasse, la Docte et la Rouge) lui convient parfaitement. J’ai choisi cette destination finale de mon voyage par hasard – un retour à Paris pas trop cher avec Air France – et, rétrospectivement, je me dis que je n’aurais pas pu tomber mieux pour finir mon séjour…

A mon arrivée, il faut le dire, mon premier choc n’a pas été esthétique mais thermique ! Après 10 jours en plein soleil, chapeau vissé sur la tête et baignades quotidiennes, l’automne à Bologne m’a particulièrement pris de court. Une fois mon sac déposé à l’auberge, je me suis empressée de m’installer dans un café pour profiter d’une tasse de thé. J’ai alors découvert la première facette de Bologne : la ville étudiante. J’étais un peu inquiète à l’idée de passer mon séjour en semaine mais, avec le recul, je pense que ce fut une excellente idée ! J’ai observé tranquillement l’animation qui règne dans la ville et particulièrement dans le quartier de l’Université. J’ai adoré son côté un peu alternatif : les murs couverts de graffitis et d’affiches, ses bars… Il y a une vraie ambiance étudiante et, un peu, de gauche (Bologna la Rossa a plusieurs sens !). Après le côté « carte postale » de Florence, cela m’a fait du bien.

A côté de cette vitalité et la modernité qui l’habite, Bologne est magnifique. On ressent son fort héritage historique : chaque porte cochère révèle la cour d’un palais, souvent somptueux et régulièrement accessible au public. Elle abrite l’une des plus ancienne université d’Europe !

Enfin, dernier point coup de cœur pour Bologne : on y mange très bien ! La gastronomie est omniprésente en ville : restaurants et glaciers bien sûr, mais aussi de très nombreux commerces de bouches, cavistes, beaucoup de kiosques où se vendent des fruits et légumes. J’ai vu très peu de supérettes et les habitants et étudiants font leurs courses dans les petits magasins de quartier. J’ai salivé devant de nombreux étals… Bologne m’a donné une furieuse envie de me mettre aux fourneaux !


•| Quelques adresses testées et appréciées ! |•

De bonnes pâtes chez Sfoglia Rina et Trattoria Fantoni

Une glace gourmande chez Gelateria Gianni

Un verre chez Camera a Sud

Un bon lit chez Dopa Hostel


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Visite de Bologne
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4 Commentaires

  1. je me replonge avec bonheur dans ce voyage que j’ai fait il y a plus de 2 ans maintenant. J’avais adoré Bologne, une grande surprise. Je n’en attendais pas grand chose, je ne savais même pas à quoi m’attendre puis le charme a opéré de suite ! Ces arcades, ces tons orangés, le tout facile à pieds, le charme des églises italiennes, les pavés .. une belle ville qui mériterait d’être plus connue 🙂

    1. Oui, je suis d’accord ! Je m’y suis rendue parce que j’avais trouvé un vol de retour pas cher (Florence ou Pise étaient hors de prix). Et quelle bonne idée j’ai eu de m’y rendre ! Depuis, j’ai envie de me balader dans les villes du nord de l’Italie : Parme, Modène…

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