Suite et fin de cette jolie balade ensoleillée autour de la Butte aux Cailles. Nous nous étions arrêtés à l’entrée de la Cité Florale, rue des Orchidées…
•| La Cité Florale |•
La Cité Florale, dont la dénomination est assez simple à deviner après lecture des noms de rues évocateurs (des Iris, des Volubilis,…), a été construite en 1928 sur un étang autrefois alimenté par la Bièvre et comblé depuis. Cette nature du sol explique la construction de ces petites maisons colorées de deux étages alors que l’ensemble est entouré de grands immeubles – contraste saisissant ! Un air de Dolce Vita émane de ce micro quartier : l’ombre du cerisier sur les façades blanches, les enfants qui jouent dans les ruelles pavées, les chaises longues installées dans les jardinets…
Sortez de cet îlot si tranquille par la rue des Liserons et dirigez vous vers la Place de Rungis pour longer ensuite la rue Brillat-Savarin. Vous longez alors le premier écoquartier parisien, Paris Gare de Rungis. Ce nouveau quartier, aujourd’hui quasiment achevé, est situé sur un terrain anciennement occupé par une gare de marchandise implantée le long de la Petite Ceinture.
Prenez ensuite la rue Küss puis du Dr Tuffier jusqu’à la rue de l’Interne Loeb. Vous découvrirez sur votre chemin de beaux immeubles en briques et un groupe scolaire (1934) de l’architecte Roger-Henri Expert qui me fait penser à un paquebot.
Nous arrivons alors sur la Place Jean Delay à l’atmosphère très provinciale avec sa maison à colombages et les maisonnettes à toits pentus de la rue Dieulafoy que l’on aperçoit. Un léger coup d’œil à l’est, du côté de l’avenue d’Italie et de ces tours, nous ramène néanmoins tout de suite à la réalité !
•| La rue Dieulafoy|•
La rue Dieulafoy a un charme particulier, un peu différent des autres rues et Cités que nous avons traversées lors de cette balade. Je crois qu’il réside dans l’unité architecturale de ces 44 maisons, construites en 1921, aux toits en ardoises si pentus où la seule folie du propriétaire est dans le choix de la peinture de façade. Une rue tirée à quatre épingles !
Prenez ensuite les rues Henri Pape et Ernest et Henri Rousselle elles aussi bordées de jolies maisons des années 1920. Vous arrivez alors au Square des Peupliers, le clou de notre balade.
•| Le Square des Peupliers|•
On retrouve dans cette drôle de voie triangulaire les classiques des voies parisiennes qui font rêver : de la verdure (beaucoup beaucoup dans ce cas présent), des maisonnettes des années 20, des marquises et le chat, mascotte de cette ensemble (je crois que ce coquin là est le félin le plus photographié de Paris, une véritable star !).
La balade s’achève ici. Vous pouvez repartir du côté de la Butte aux Cailles pour prendre un verre ou un thé (je vous conseille alors l’Oisive Thé) ou prendre le métro Tolbiac (ligne 7) sur l’avenue d’Italie.
•| L’itinéraire|•
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Magnifique !!
Je ne savais pas qu’il y avait de si jolis coins sur paris !!!
Ils sont nombreux… Mais bien cachés !
Je viens de suivre votre itinéraire, un pur régal !! Il n’y a plus qu’à parcourir les autres balades ! Merci
Merci pour votre commentaire. J’espère que les autres itinéraires vous enchanteront tout autant !
Encore une balade super sympa et bien expliquée ! Désormais je me fais des petites virées a Paris en utilisant les balades de ton blog, elles sont toutes superbes !
Eh, ton commentaire me fait très plaisir ! Je suis ravie de pouvoir inspirer certaines de tes flâneries 🙂